Les druides, principaux détenteurs du savoir chez les celtes, transmettaient uniquement leurs connaissances de manière orale. Cette particularité servait probablement à éviter que leurs idées ne soient détournées. Toutefois, cette pratique rend le travail des historiens bien difficile puisque ces derniers se basent sur les documents écrits ou les archives traçables et datables pour retracer les faits de manière exacte.
Aujourd’hui, les experts se basent sur les récits de quelques personnages historiques pour essayer de comprendre cette religion ou cette spiritualité : Jules César, Diodore de Sicile ou Strabon. Néanmoins, leurs témoignages ne sont pas neutres, car ils étaient des ennemis du peuple celte. Une seconde source, plus impartiale, provient des clercs du Moyen-Âge. Certains de ces hommes avisés ont consigné les traditions orales des celtes irlandais ce qui nous permet d’en connaître certains aspects et de tenter de les extrapoler.
Les éléments constitutifs et les principaux dieux
5 principes régissent les croyances celtes. D’abord, ils présument que l’âme se réincarne sans cesse. Elle est indestructible et se transmet d’humains en animaux sans problème. Ensuite, l’eau contient la vie. Selon les celtes, les rivières et les sources abritent des dieux et déesses. Ces êtres magiques peuvent guérir les maladies, soigner les plaies et même exaucer les souhaits de leurs adorateurs. Les druides cueillaient le gui avec une serpe d’or pendant la 6ème lune, car ce gland possèderait des pouvoirs curateurs. Aujourd’hui, quelques groupes marginaux en France tentent d’en faire revivre l’esprit, mais les nombreuses zones d’ombre conduisent souvent à des pratiques syncrétiques, avec des éléments empruntées à d’autres spiritualités.
Mythologie celtique et néo-paganisme
Le néo-paganisme reflète la volonté de revenir aux racines naturelles écologique de l’humanité. Les adeptes de cette tendance souhaitent retrouver les croyances et les rituels de leurs ancêtres, avant l’implantation du christianisme. Le phénomène a vu le jour au XIXème siècle et s’est répandu au cours du XXème siècle. Cette nouvelle religion rejette l’idée d’un dieu unique et de dogmes définis. En réalité, elle s’est surtout inscrit, au départ, contre le christianisme et les monothéismes et, en référence, à une période faite de beaucoup d’imaginaire et de peu d’éléments historiques documentés. De nos jours, le terme de néopaganisme quand on sort du champ musical regroupe un ensemble de pratiques un peu flous. En effet, les néo païens mixent les pratiques et les religions comme bon leur semblent. Ainsi, la mythologie celtique peut être associée avec la mythologie grecque par exemple. Les symboles et la mythologie nordique et ses créatures peuvent aussi intervenir. Toutefois, les rituels celtiques y jouent souvent un rôle important dans la recherche de la communion avec la nature.